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Il n’a vécu que 32 ans, mais il a construit un empire. Bruce McLaren, c’est l’histoire d’un garçon venu d’un petit coin du monde, la Nouvelle-Zélande, qui a changé le sport automobile par le talent, l’audace et l’ingéniosité. Son nom vit encore, plus de 50 ans après sa disparition.
Auckland, une passion née d’un handicap
Né en 1937 à Auckland, McLaren contracte très jeune une maladie osseuse qui le handicape à la hanche. Deux ans d’hôpital, une jambe plus courte que l’autre. Rien ne l’arrête. Dans le garage familial, il tombe amoureux des voitures. À 14 ans, il démonte des moteurs. À 15 ans, il pilote. Puis à 22 ans, il quitte la Nouvelle-Zélande pour l’Europe, décidé à devenir grand.
Le jeune prodige de la Formule 1
En 1958, Bruce rejoint l’équipe Cooper en Formule 1 et impressionne immédiatement.
Barry Sheene : le rebelle chromé qui roulait plus vite que la mort
Graham Hill : le gentleman volant à la moustache légendaire
- En 1959, à 22 ans, vainqueur du Grand Prix des États-Unis, plus jeune vainqueur F1 à l’époque
- En 1960, vice-champion du monde derrière Jack Brabham
- Maîtrise, calme, lecture de course hors normes
Toutefois, McLaren ne veut pas seulement piloter, mais également veut-il construire.
Le fondateur de McLaren Racing
En 1963, il crée Bruce McLaren Motor Racing Ltd. À une époque où les écuries indépendantes sont rares, Bruce dessine, développe, pilote et rêve de construire une voiture gagnante.
« La vie se mesure en réalisations, pas seulement en années. »
McLaren en Can Am, l’ère orange

Dans la série américaine Can-Am, McLaren et son équipe dominent la concurrence entre 1967 et 1971.
- Voitures puissantes, légères, radicales
- 5 titres consécutifs
- McLaren devient synonyme de performance extrême
Ainsi, l’orange papaye devient l’identité mythique de McLaren.
Endurance et Le Mans
- Vainqueur des 24 Heures du Mans 1966 avec Chris Amon sur Ford GT40
- Compétiteur en Formule 2, en Tasman Series, en GT et partout où ça roule
- Pilote rapide, ingénieur dans l’âme, stratège né
McLaren incarne le pilote complet.
2 juin 1970, une fin trop tôt
Bruce McLaren meurt à 32 ans lors d’essais à Goodwood, en testant une nouvelle Can Am. Un choc immense. Mais son équipe, ses idées et sa vision survivent.
L’héritage, une dynastie née ensuite
- 12 titres pilotes en F1
- 8 titres constructeurs
- Plus de 180 victoires en Grand Prix
- Des champions mythiques, Fittipaldi, Lauda, Prost, Senna, Häkkinen, Hamilton
Chaque victoire McLaren résonne comme une victoire de Bruce.
Le génie tranquille
James Hunt : l’aristocrate sauvage qui a mis le feu à la Formule 1
Dan Gurney : le géant élégant qui a tout inventé sans jamais le crier
McLaren ne criait pas. Il pensait, travaillait, inventait. Par ailleurs, le pilote croyait qu’on peut partir de rien et créer quelque chose d’immense. Son équipe en est la preuve vivante.
Bruce McLaren : le rêve devenu équipe
Bruce McLaren est le cœur battant de la course moderne. Parti trop tôt, mais auteur d’une empreinte indélébile. Il n’a pas vécu longtemps, mais il a bâti l’une des plus grandes écuries de


