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- Aleix Espargaró : un talent longtemps dans l’ombre
- CRT et Suzuki : le pilote qu’on appelle pour construire
- Aprilia : la consécration tardive
- Fin de carrière et rôle en 2025
- Style de pilotage : solidité et clarté
- Personnalité et image : le capitaine respecté
- Bilan sportif à mi-2025
- Aleix Espargaró : le leader par le mérite
Aleix Espargaró en MotoGP n’est pas un pilote de statistiques ni de précocité. En effet, sa carrière est celle d’un bâtisseur, forgée par la longévité, la fidélité et une capacité rare à ne jamais abandonner. De pilote de fond de grille à leader d’usine, il est devenu l’un des hommes les plus respectés du paddock.
Aleix Espargaró : un talent longtemps dans l’ombre
Né en 1989, Aleix Espargaró grandit loin des projecteurs. Frère aîné de Pol Espargaró, il suit un parcours classique par les championnats espagnols avant d’accéder aux catégories mondiales.
Ses débuts en 125 puis en Moto2 sont discrets. Il entre en MotoGP en 2009 de manière imprévue, en remplaçant un pilote blessé. Les premières années sont difficiles, marquées par des équipes privées, des motos clientes et une lutte permanente pour les points.
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Aleix n’a jamais été présenté comme un futur champion. Il a construit sa place à force de travail, sans raccourci.
CRT et Suzuki : le pilote qu’on appelle pour construire
Entre 2012 et 2014, Espargaró devient l’un des visages du règlement CRT et Open.
- Pilote phare chez Aspar puis Forward Racing
- Capacité à extraire le maximum de motos limitées
- Podium marquant à Aragon en 2014 sur une Yamaha Open
Ce résultat change son statut. En 2015, il est recruté par Suzuki pour accompagner le retour du constructeur en MotoGP.
Chez Suzuki, Aleix joue un rôle clé dans le développement. Moins rapide que Maverick Viñales, il est néanmoins indispensable pour poser les bases techniques du projet.
Aprilia : la consécration tardive
En 2017, Espargaró rejoint Aprilia, alors en pleine reconstruction.
- Moto encore expérimentale
- Résultats très limités les premières saisons
- Nombreux abandons et frustrations
Malgré les difficultés, il ne quitte jamais l’équipe. Il s’implique profondément dans le développement et devient progressivement le visage du projet.
Les premières réussites
Les efforts finissent par payer.
- 2021 : premier podium MotoGP moderne d’Aprilia à Silverstone
- 2022 : victoire historique à Termas de Río Hondo
- Lutte pour le titre pendant une grande partie de la saison 2022
Entre 2023 et 2024, Espargaró reste compétitif, capable de podiums et de pole positions, même face à une concurrence plus jeune et plus agressive.
Fin de carrière et rôle en 2025
Aleix Espargaró dispute sa dernière saison complète en MotoGP en 2024. Il annonce ensuite la fin de sa carrière à temps plein.
En 2025, il reste présent dans le paddock en tant que pilote test et wildcard pour Honda HRC. Il met son expérience au service du développement, dans un rôle plus technique que compétitif.
Style de pilotage : solidité et clarté
Le style d’Aleix Espargaró repose sur la propreté et la rigueur.
- Pilotage très technique
- Bonne gestion de course
- Très à l’aise sur un tour rapide
- Retour d’informations précis aux ingénieurs
Il est moins performant dans les bagarres physiques, mais extrêmement fiable sur la durée.
Personnalité et image : le capitaine respecté
Espargaró est un pilote franc et émotionnel, parfois excessif dans ses réactions, mais toujours sincère.
Très engagé auprès d’Aprilia, il a refusé plusieurs opportunités ailleurs par loyauté. En interne, il est vu comme un véritable capitaine, moteur humain et technique du projet.
Dans le paddock, il est respecté pour sa longévité, son honnêteté et sa carrière construite sans artifice.
Bilan sportif à mi-2025
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À mi-2025, le palmarès d’Aleix Espargaró reflète une carrière tardivement récompensée.
- Trois victoires MotoGP
- Onze podiums en catégorie reine
- Sept pole positions
- Plus de 300 Grands Prix disputés
- Leader historique du projet Aprilia MotoGP
Aleix Espargaró : le leader par le mérite
Aleix Espargaró n’a jamais été une star précoce. Il est devenu un pilier par la persévérance. Peu de pilotes ont autant contribué à la construction d’un projet d’usine moderne. Il gagne peu, mais il a permis à une marque entière de gagner. Un leader par le mérite. Pas par le marketing.
