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- Peugeot 205 turbo 16 : l’homologation comme point de départ
- Moteur : 1.8 turbo en position centrale
- Transmission : une motricité prioritaire
- Châssis et comportement : une base de course
- Design : une familiarité trompeuse
- Fiche technique : Peugeot 205 Turbo 16 (1984)
- Versions et héritage : Une référence absolue
Derrière la silhouette d’une citadine de série se cache un monstre de puissance. En effet, Peugeot installe dans sa petite 205 un moteur central et transmission intégrale. Ainsi, la 205 Turbo 16, présentée en 1984, incarne l’homologation Groupe B poussée à son extrême.
Peugeot construit une voiture de route autour d’un châssis de compétition, sans lien technique avec la 205 de grande série. D’ailleurs, la coque raccourcie, l’architecture centrale et la suralimentation définissent un objet fonctionnel, pensé pour gagner.
Peugeot 205 turbo 16 : l’homologation comme point de départ
Peugeot conçoit la 205 Turbo 16 pour engager une arme efficace en Groupe B. Le constructeur produit deux cents exemplaires afin de répondre au règlement FIA.
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La marque transforme une coque de 205 pour recevoir un moteur central transversal et une transmission intégrale. Ainsi, les résultats arrivent dès 1985 avec un premier titre mondial, puis une domination complète en 1986.
Après l’arrêt du Groupe B, Peugeot adapte la 205 Turbo 16 à d’autres disciplines. En 1987, Ari Vatanen remporte le Paris-Dakar avec une version profondément modifiée, conçue pour le rallye-raid.
Moteur : 1.8 turbo en position centrale
Peugeot installe le bloc XU8T derrière les sièges. Les ingénieurs placent le moteur en position centrale-transversale afin d’optimiser la répartition des masses.
- 4 cylindres 1 775 cm³ turbo.
- Puissance version route : 200 ch à 6 750 tr/min.
- Version rallye : 316 ch à 516 ch dès 1986
- Couple : 255 Nm à 4 000 tr/min.
- Versions de course portées au-delà de 500 ch.
Cette implantation impose des contraintes thermiques, mais elle procure un équilibre proche d’un prototype.
Transmission : une motricité prioritaire
Peugeot associe le moteur à une transmission intégrale conçue pour transmettre la puissance sur tout type de surface.
- Boîte manuelle 5 rapports.
- Transmission intégrale permanente.
- Répartition du couple ajustable selon configuration.
Châssis et comportement : une base de course
Peugeot greffe un châssis tubulaire à l’arrière d’une coque profondément modifiée. Les ingénieurs développent des suspensions spécifiques afin de supporter les charges du rallye.
- Suspensions triangulées spécifiques.
- Direction ferme, retour mécanique direct.
- Grip élevé et tenue de cap marquée.
La voiture exige un pilotage précis. Elle tolère peu l’approximation.
Design : une familiarité trompeuse
Peugeot conserve les lignes générales de la 205 pour l’homologation. Les ailes élargies, les prises d’air et le capot arrière servent le refroidissement et l’accès mécanique. Dans une logique comparable à celle de la MG Metro 6R4, autre citadine utilisée comme simple support visuel.
L’habitacle adopte une présentation minimale. Les baquets, les manomètres et la moquette fine rappellent l’origine compétition du modèle.
Fiche technique : Peugeot 205 Turbo 16 (1984)
- Puissance maximale : 200 ch.
- Couple maximal : 255 Nm.
- Poids à vide : environ 1 145 kg.
- 0 à 100 km/h : environ 6,0 s.
- Vitesse maximale : environ 210 km/h.
- Production totale : 200 exemplaires.
Versions et héritage : Une référence absolue
Peugeot décline la 205 Turbo 16 en versions client et en évolutions de course. En outre, les versions Evolution 1 et 2 portent la puissance à des niveaux extrêmes et remportent deux titres mondiaux.
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La 205 Turbo 16 rejoint le cercle fermé des plus grandes Groupe B aux côtés de la Delta S4 et de la Quattro S1.
Valeur actuelle : une pièce de collection majeure
- 205 Turbo 16 route authentique: 400 000 à 600 000 €.
- Version usine ou ex-compétition: plus d’un million d’euros.
En résumé, la Peugeot 205 Turbo 16 transforme une citadine en prototype de rallye. Elle masque sa nature sous une carrosserie familière. Elle reste l’une des machines les plus radicales jamais homologuées.
