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La Ferrari Enzo, présentée en 2002, est une machine d’exception pensée comme un hommage à Enzo Ferrari lui-même. Directement issue des technologies de la Formule 1, elle représente un tournant pour la marque. En effet, cette prouesse d’ingénierie se situe entre la brutalité mécanique des F40/F50 et l’ère électronique des supercars modernes. Une hypercar charnière par son alliance de prestige, de technique et d’audace.
Un hommage exclusif au fondateur Enzo Ferrari
L’histoire de ce modèle commence avec le projet codé FX. Lancé dès 1999. Nommée simplement “Enzo”, elle célèbre le fondateur de la marque. Son design fut signé par Ken Okuyama chez Pininfarina. Lequel lui conférant une allure brutale, fonctionnelle et unique. D’ailleurs, sa production fut extrêmement limitée : seuls 399 exemplaires ont été produits, auxquels s’ajoute un 400ᵉ exemplaire offert au Vatican. Dévoilée au Mondial de Paris 2002, cette voiture n’était pas disponible à la vente libre. Ainsi, elle se réservait sur invitation aux meilleurs clients de la marque. C’était une machine que l’on recevait, pas que l’on achetait.
Le Moteur : V12 atmosphérique, pureté et puissance
Le cœur de l’Enzo est un V12 atmosphérique pur et dur, sans assistance turbo, offrant une réponse immédiate et un hurlement mécanique net et précis.
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- Bloc : V12 6.0 L atmosphérique à 65°
- Puissance : 660 ch à 7 800 tr/min
- Couple : 657 Nm
- Zone rouge : 8 200 tr/min
- Transmission : boîte séquentielle F1 à 6 rapports (manettes au volant)
- 0 à 100 km/h : 3,6 s
- Vitesse max : 355 km/h
Technologie et structure : une monoplace de route
L’Enzo est le fruit d’un transfert direct de la technologie de compétition.
- Châssis : monocoque en fibre de carbone et aluminium
- Aérodynamique active : becquet arrière mobile selon la vitesse
- Suspensions à double triangulation dérivées de la F1
- Freins carbone-céramique (CCM), introduits pour la première fois sur une Ferrari de route
- Direction ultra-directe, garantissant une réponse instantanée
La Ferrari Enzo est une voiture qui obéit, ou résiste. Elle ne pardonne pas les erreurs, exigeant le meilleur de son pilote.
Design et habitacle : fonctionnel avant tout
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L’esthétique de l’Enzo est celle d’un outil de performance. Plus concept que luxe, et plus outil que bijou, son dessin est brutal et fonctionnel.
- Lignes : Capot en flèche, prises d’air verticales
- Accès : Portes papillon à ouverture oblique
- Intérieur : Habitacle minimaliste, privilégiant le carbone, le cuir brut et l’aluminium nu
- Arrière : Ailes tendues, très ajouré pour la gestion thermique
Héritage de la Ferrari Enzo : de la F40 à LaFerrari
L’Enzo est la troisième Ferrari “hypercar” de l’histoire, succédant directement aux mythiques F40 et F50. En outre, celle-ci représente un jalon crucial dans l’évolution de la marque. Plus technologique que la F50, elle s’est révélée moins sauvage que la F40. Toutefois, elle a posé les bases de la génération suivante, notamment pour la LaFerrari (2013). Laquelle introduira la motorisation hybride. Aujourd’hui, elle est souvent considérée comme la dernière vraie Ferrari V12 purement atmosphérique non électrifiée. Sa valeur actuelle en collection se situe de 2,5 à 4 millions d’euros, selon sa provenance et son état.
