Montrer le sommaire Cacher le sommaire
L’Aston Martin Valkyrie a été dévoilée en 2017, pour une livraison à partir de 2022. Cette hypercar représente une collaboration inédite entre Aston Martin, Red Bull Advanced Technologies et Cosworth. D’ailleurs, son objectif ne réside pas dans le confort… Ainsi, elle vise à abolir la frontière entre voiture de route et voiture de course. C’est une machine extrême, pensée par l’ingénieur en Formule 1 Adrian Newey, et construite comme un prototype.
Origine du projet : le fantasme d’ingénieur d’Adrian Newey
Le projet Valkyrie est né d’un projet interne chez Red Bull Advanced Technologies, dirigé par le génial Adrian Newey. Son objectif ? Créer une voiture de route ayant l’appui aérodynamique d’une Formule 1. Puis, Aston Martin s’est ensuite joint à l’effort pour en produire une version homologuée pour la route.
Par conséquent, le modèle se décline en trois variantes : la Valkyrie (coupé de route), la Valkyrie AMR Pro (piste uniquement) et la Valkyrie Spider (découvrable). Aston Martin et ses partenaires limitent la production en prévoyant 150 coupés, 85 spiders et 25 AMR Pro. Ils ont intégralement conçu la voiture autour de l’aérodynamique, et non autour de l’homme.
Ferrari F40 : Le monstre sacre de Maranello
McLaren F1 : la voiture sans compromis
L’Aston Martin Valkyrie : le V12 le plus haut-régime homologué
La Valkyrie associe un V12 atmosphérique d’exception à un système d’assistance électrique léger. Comparable au KERS trouvable en F1, pour une puissance folle.
- Moteur thermique : V12 6.5 L atmosphérique Cosworth
- Zone rouge : 11 100 tr/min
- Moteur électrique : système KERS léger Rimac
- Puissance combinée : 1 160 ch (1 014 ch thermiques + boost électrique)
- Couple total : 900 Nm
- 0–100 km/h : < 2,6 s
- Vitesse max estimée : > 350 km/h
Le moteur V12 Cosworth détient le record du plus haut-régime jamais homologué pour la route.
Châssis et aérodynamique : la fonction pure de la F1
La philosophie de l’ingénierie se traduit par un châssis et des solutions aérodynamiques radicales. Sans aucun compromis sur la performance.
- Structure : monocoque carbone extrême, poste de pilotage très étroit
- Effet de sol : immenses tunnels Venturi sous la voiture
- Aérodynamique : active (ailerons et volets dynamiques)
- Appui aérodynamique : jusqu’à 1 800 kg (version AMR Pro)
- Suspension : inboard, inspirée de la F1
- Freins : carbone-carbone
La Valkyrie privilégie la vérité mécanique : le retour de confort y est minimal, car tout est orienté vers la performance pure.
Design : dicté par l’air, zéro superflu
Le design extérieur et intérieur est entièrement dicté par l’air. Aucun élément de la Valkyrie n’est décoratif ; elle est plus vaisseau qu’automobile.
- Lignes : largeur extrême, hauteur contenue, cockpit reculé
- Accès : portes en élytre
- Optiques : minimales
- Intérieur : épuré, avec une position de pilotage allongée et des écrans en guise de rétroviseurs.
Versions et Exclusivité
Lamborghini Miura : la supercar avant les supercars
Bugatti EB110 : la renaissance fulgurante d’un mythe
La Valkyrie AMR Pro demeure la version la plus extrême, allégée à 1 000 kg et développant 1 100 ch, réservée à la piste. La version Spider est la déclinaison découvrable, conservant les mêmes performances que le coupé. Par ailleurs, toutes les Valkyrie sont fabriquées à la main dans l’usine de Gaydon (UK). Aussi, elles font l’objet d’une configuration individuelle et d’un suivi client complet.
L’exclusivité et la rareté de ce modèle expliquent sa valeur actuelle, estimée à plus de 3,5 à 5 millions €. Selon la version et les spécificités demandées par le client. Son approche rappelle l’esprit pionnier de la très rare Koenigsegg CC8S. Faisant de la Valkyrie une hypercar extrême réservée à un cercle de collectionneurs ultra-privilégiés.
